La lumière du petit matin

  1. Je n’avais rien d’original, avec mon amour infini pour mes parents.
  2. La vie réservait des surprises, bonnes ou mauvaises.
  3. J’avais été choyée, aimée, élevée, valorisée, réprimandée aussi. Ils m’avaient tout offert pour que je puisse me lancer dans la vie sur de bons rails.
  4. Grâce à mes parents, à la liberté de pensée qu’ils m’avaient accordée, j’avais pu me chercher, me trouver et me permettre de découvrir celle que je voulais devenir.
  5. Ils s’étaient excusés pour la souffrance qu’ils allaient m’infliger, mais ils savaient aussi que si l’un restait en vie sans l’autre, celui qui resterait m’en infligerait davantage encore. Ils m’avaient demandé pardon pour leur égoïsme d’amoureux.
  6. La naissance de leur fils cinq ans plus tôt n’avait rien changé à leur manière d’être; leur ouverture et leur générosité envers ceux qu’ils aimaient n’en avaient été que renforcées.
  7. La séparation inéluctable.
  8. Si je continuais à me comporter comme une éternelle adolescente, je ne construirais jamais rien. Il était temps de grandir et de les rendre fiers de moi. J’avais voulu savoir si je pouvais encore vivre de ma passion, ou s’il me faudrait malheureusement la mettre de côté.
  9. Ma présentation avait été un véritable fiasco.
  10. Lorsqu’il mettait son corps en mouvement, il émanait de lui une puissance et une sensualité brutes.
  11. Auguste, lui, avait dû cerner la faille, puisqu’il l’avait retenu.
  12. Bertille était le feu sous la glace.
  13. Vous ne regretterez pas votre choix, Auguste, Vous pouvez nous faire confiance.
  14. Ne fais pas ta modeste! C’est ridicule! Et franchement, tu es superbe.
  15. Dépêche-toi! L’amour n’attend pas!
  16. J’avais l’impression d’être le centre de son univers, il redevenait le Aymeric que moi seul connaissait.
  17. J’aurais aimé être avec toi.
  18. Puis je me penchai vers lui, prête à lui faire une confidence.
  19. L’enfant capricieux.
  20. Il approcha son visage du mien, prêt à m’embrasser, mais il recula à la dernière minute. (35)
  21. Je ne pourrai jamais me passer de toi, finit-il par chuchoter, presque tristement.
  22. J’ai l’impression que ça fait des années-lumière que je n’ai pas dormi avec toi.
  23. J’avais eu tort d’insister, j’aurais dû le savoir.
  24. Tu m’envoies un message quand tu es arrivé?
  25. J’avais mon message, auquel je ne répondrais pas, comme d’habitude. Mais je pouvais dormir tranquille; Aymeric était chez lui, dans sa maison de banlieue chic auprès de sa femme et de ses enfants.
  26. Anna,X qui m’avaient portée à bout de bras, pour ne pas disparaître noyée sous le chagrin. Ils ignoraient à quel point j’étais perdue, à quel point je ne savais plus ce que je voulais faire de ma vie.
  27. La disparition de mes parents avait fait voler en éclats tous mes repères. Il était temps que mes amis reprennent leur vie sans plus avoir à se soucier de moi.
  28. Je l’avais trouvé craquant avec son physique de gendre idéal, un peu fashion victim, et son expression de môme pris en faute.
  29. Depuis combien de temps n’avais-je pas ressenti une telle attirance? J’avais malgré tout tenté de me ressaisir.
  30. Son sourire. Comment résister? Bien que cela soit de manière fort discrète, je pouvais voir qu’il me déshabillait du regard, j’aimais ça et j’en voulais plus encore.
  31. Ces quelques minutes avec lui avaient mis du baume sur mon coeur, alors même que j’étais convaincue que je ne le reverrais jamais.
  32. A l’instant où il m’avait aperçue, son visage s’était illuminé.
  33. C’est comme ça, dans la vie, il y a des rencontres qui ne doivent rester que des rencontres.
  34. Hortense, vous allez me prendre pour un fou, mais je n’arrive plus à travailler, je n’arrive plus à parler, je n’arrive plus à dormir, à vivre normalement. Je ne pense qu’à vous. J’ai cherché toutes les informations possibles sur votre école pour en apprendre davantage sur vous, je veux tout connaître, tout savoir. Je ne sais plus quoi faire pour vous sortir de ma tête.
  35. Je ne suis pas volage.
  36. Pour moi, les coups de foudre, c’est dans les romans à l’eau de rose, pas dans la vraie vie.
  37. Je ne peux pas, Hortense. Je suis incapable de lutter, je ne comprends pas ce qui m’arrive… pardonne-moi.
  38. Plus facile à dire qu’à faire.
  39. Tenir son autre vie à distance pour ne pas me laisser submerger par la jalousie et la culpabilité.
  40. Rien de spécial. J’avais juste envie d’entendre ta voix.
  41. A croire qu’il avait un radar à coups de cafard.
  42. Vois le bon côté des choses, d’accord?
  43. Je veux battre le fer tant qu’il est chaud!
  44. Je restai idiote devant sa clairvoyance. (65)
  45. Je n’avais donc plus aucun respect pour moi-même…
  46. Il fallait toujours que j’interprète tous les signes en ma faveur pour me convaincre que notre histoire en valait la peine.
  47. Cette culpabilité et ce dégoût de moi-même.
  48. Le coeur brisé, j’avais lutté contre mon envie de courir me jeter dans ses bras en le suppliant d’oublier mes dernières paroles. Mais je n’en avais pas le droit.
  49. C’était peut-être là que j’avais le plus souffert, étranglée par l’impression de l’avoir perdu à tout jamais.
  50. Ma vie était consacrée à le garder près de moi.
  51. J’étais une droguée. Droguée à lui, incapable de renoncer à ma dose.
  52. L’espoir, toujours ce satané espoir qui me reprenait.
  53. Avoir conscience que rien ne changerait jamais.
  54. J’avais été aveugle, à moins que j’aie préféré fermer les yeux, pour me protéger, pour ne pas voir la vérité.
  55. Sa façon de s’adresser à lui n’était qu’une politesse de façade. En réalité, elle ne le supportait pas, elle le détestait, elle n’avait que mépris pour lui.
  56. Penser que j’étais une salope égoïste briseuse de famille, qui plus est stupide d’espérer qu’un jour il quitte sa femme pour moi, était d’une banalité confondante.
  57. Remuer le couteau dans la plaie.
  58. Tenir le coup. Ne pas pleurer.
  59. Je n’ai pas fait exprès.
  60. T’as forcé sur le chocolat!
  61. J’avais besoin de lui. Il n’était pas là.
  62. Je devais blêmir à vue d’oeil, j’avais envie de vomir, de me frapper. Tout était ma faute. Je venais de me saborder. De me détruire. Toute seule. Sans l’aide de personne.
  63. On dirait un fantôme qui erre dans les couloirs, un peu perdu. Tu es détachée de tout… comme si tu ne savais plus où aller… Tu as perdu ta flamme…
  64. vingt-cinq ans - tout en ayant un réel désir de progresser encore.
  65. Ah! les jours fériés, on laisse sa maîtresse se reposer …
  66. Pas de problème, je ne te fais aucun reproche.
  67. Il incarnait le véritable amour, un amour si fort que la mort ne pouvait pas le séparer, un amour qui avait vaincu les obstacles, qui avait tout enduré, le pire comme le meilleur. Que devaient-ils(mes parents) penser de leur fille qui vivait une histoire d’amour avec un homme ne voulant que le meilleur avec elle, parce qu’il avait déjà le meilleur comme le pire dans son autre vie? (155)
  68. Ils devaient être tristes pour moi, mais ils ne me jugeaient pas, ou plutôt ils ne m’auraient pas jugée. Pour eux, l’amour ne se jugeait pas, il se vivait, pour peu qu’il fût sincère.
  69. On rentre au bercail !
  70. Cathie était tombée "raide dingue" de lui au lycée, son expression à l’époque.
  71. J’avais mis volontairement de la distance entre lui et moi, parce que je sentais qu’il m’échappait, qu’il ne m’aimait pas comme il l’aurait dû, ou plutôt comme je le croyais.
  72. Je n’aime pas ce qui nous arrive. Je ne te reconnais plus depuis que tu es tombée. Tu me manques, et ça me rend con, je t’aime. A. (175)
  73. Tu cherches à me plomber le moral. (rendre triste)
  74. Ces compliments me permettaient de garder le moral et de ne pas trop me laisser envahir par le chagrin et la nostalgie.
  75. Je ne donnais pas raison à Aymeric qui disait ne pas me reconnaître, je comprenais que le mal devait être plus profond. Comme si je me mentais à moi-même depuis trop longtemps.
  76. Je me sentis mal, j'abandonnais tout le monde.
  77. Sa présence dans ma vie avait définitivement tout conditionné. Oh non, ne pars pas, tu vas me manquer!
  78. Une fois de plus, je patientais - par habitude -, de plus en plus triste et fataliste.
  79. Pourquoi ce baiser avait-il un tel goût de chagrin?
  80. Tiré à quatre épingles
  81. J’ai envie de toi, Hortense. Ton corps me manque.
  82. Comme si nous avions l’obligation de faire l’amour après de longues semaines de séparation. Une façon de se rassurer.
  83. Ce type trompe sa femme avec la belle danseuse.
  84. Et j’avais laissé passer les années pour me retrouver aujourd’hui au point zéro.
  85. J’ai compris beaucoup de choses, ces derniers temps… Tu ne me vois pas telle que je suis…
  86. Je vais tenter de prendre des décisions sans penser à toi, pour moi, pour mon avenir…
  87. Une alliance plus grosse qu’un char d’assaut.
  88. C’est assez terrible d’aimer, avec la conscience de gâcher sa vie.
  89. J’en avais fini de l’attendre. Ses doutes m’avaient ôté tout espoir, si tant est que j’en avais encore, et je n’en avais plus en réalité.
  90. Elle est jolie, douce, elle a une fêlure dans le regard, assez bouleversante.
  91. Si j’avais eu une femme comme elle dans ma vie.
  92. Protège-la des cancans…
  93. Hortense est une femme qu’on a envie de voir heureuse.
  94. ça fait longtemps que je ne me suis pas senti heureux pour quelqu’un. Elle me fait du bien, elle m’apaise.
  95. Je comprenais mieux son souhait de rester à distance, de ne plus s’attacher aux personnes qu’il rencontrait. Je le comprenais, mais je ne l’acceptais pas.
  96. Je vais te laisser retourner à ta nouvelle vie…
  97. Je n’ai pas encore de nouvelle vie, Aymeric… J’avance, c’est tout.
  98. J’avais beau être souriante, apparemment heureuse.
  99. J’avais appris à vivre sans lui.
  100. Ce vieil homme avait eu mille vies de danseur, avec des succès, des épreuves, des déceptions, de graves blessures; toujours il était resté debout, il était certainement le seul à pouvoir m’éclairer.
  101. Tu as grandi d’une manière violente, radicale et irréversible quand tes parents sont morts. N’oublie pas que j’étais là.
  102. Tu es devenue adulte à ce moment-là, en capacité de prendre tes propres décisions…
  103. Je venais vraiment de mettre le point final à mon histoire avec Aymeric. Et j’étais en paix. Je me dépouillais peu à peu de ce qui m’empêchait d’être heureuse.
  104. Je jouais un rôle, le rôle de la fille qui avait traversé le suicide de ses parents sans trop de dégât, le rôle cliché de la danseuse maîtresse d’un homme marié, le rôle de la prof un peu immature qui s’écrase face à ses partenaires, qui ne dit pas ce qu’elle veut parce qu’elle s’est mis en tête qu’on fait sa vie avec ses collègues.
  105. J’avais envie qu’il soit là. Il baissa les yeux, son hésitation me fit mal.
  106. Parmi toutes les révélations qui m’avaient saisie, je savais que je devais régler une bonne fois pour toutes leur absence.
  107. Ils ignoraient à quel point j’étais perdue, à quel point je ne savais plus ce que je voulais faire de ma vie.
  108. Etre moi, ne plus faire en fonction des autres.
  109. Un instant comme celui-ci, on rêvait d’en vivre rien qu’une fois dans sa vie.
  110. J’ai peur, Hortense. Peur de ce qui nous tombe dessus.
  111. Moi aussi, mais je crois que j’ai encore plus peur de passer à côté.
  112. La vie normale de deux amoureux - m’autorisai-je à penser - qui partageaient un petit déjeuner le dimanche matin, après une soirée entre amis et une nuit d’amour.
  113. Tu es la dernière chose à laquelle je m’attendais… J’ai l’impression de renaître avec toi, comme si ta présence dans ma vie m’offrait une seconde chance.
  114. Aymeric qui était sorti de ma vie, il m’avait rendue heureuse, triste, en colère, il m’avait fait perdre du temps, pourtant je ne regrettais plus notre histoire, elle avait valu la peine d’être vécu.
  115. J’étais prête à lui ouvrir toutes les portes de ma vie, sans réfléchir, sans analyser, en confiance.
  116. Je n’arrêterais plus de vivre par amour ou espoir d’amour.
  117. Peut-être que tu dormiras mieux avec moi…
  118. Je venais de passer une des plus belles journées de ma vie.
  119. Ai-je ma place dans sa vie?
  120. A l’instant où ma main a rencontré la sienne, je n’ai plus voulu la retirer.
  121. Je me dis qu’après elle, il ne pourra plus y avoir personne.
  122. Jamais je n’aurais réussi à tout te dire de vive voix.
  123. Ma liberté, elle est avec toi.
  124. Une femme lumineuse, une femme bouleversante qui lui a rendu l’espoir et l’envie de vivre, chez moi, c’est chez toi.
  125. C’est parce que je veux te les dire en premier.